Les Gong Sutras

Partie 1, de 1 à 108, Devaraj, 2017

Extrait du livre La voie du Gong Yoga, © dépot légal 2020.

Les Gongs Sutras ont été écrits par Devaraj en 2017 lorsqu'il fonda l'école "Anahata Gong School". Ils se composent de deux parties : une première consacrée à la philosophie et métaphysique du Gong Yoga (sutras 1 à 108) et une seconde sur la pratique des rituels (sutras 109 à 216). Retrouvez les commentaires et mises en lumière sur la première partie des Gongs Sutras dans le livre : La voie du Gong Yoga

Chapitre I - La voie

  1. Salutation aux Maîtres de Yoga Harbhajan Singh Khalsa Yogiji qui a transmis le Gong à travers le Kundalini Yoga, ainsi qu'à Anand Sharabi qui a transmis l'enseignement du Tantra.
  2. Voici exposé ici dans son essence le Gong Yoga.
  3. Le Gong reflète la vibration primordiale de l'Univers.
  4. Cette vibration englobe indistinctement les polarités.
  5. Par ce courant sonore, la nature du Moi nous est révélée.
  6. De cette révélation naît la conscience du Soi.
  7. De cette conscience du Soi la nature universelle se dévoile.
  8. S'installe alors l'état de vacuité qui est le retour à la source.
  9. Cette libération des jeux de ce monde signe progressivement l'arrêt du Karma.
  10. De cette libération perdure un vécu conscient en équilibre sur un fil.
  11. De ce point de vue la nature du monde apparaît dans la clarté du jour.
  12. Par ce point de vue, la présence est installée au centre, distinguant l'ombre et la lumière.
  13. Cette félicité est la jonction entre profane et sacré, au-delà de la dualité.
  14. Les mondes ont enfin été conquis par la pratique assidue.
  15. La voie s'ouvre à ceux qui la suivent ardemment.
  16. Finalement, la voie est au-delà d'elle-même.
  17. Ainsi chaque chercheur, bien qu'ayant son dharma individuel, partage le dharma de sa communauté.
  18. La communauté est un champ vibratoire puissant où la réalisation est collective.
  19. De la sorte est le dharma.

Chapitre II - La maîtrise

  1. Bien que jouer le Gong nécessite un savoir-faire, le développement de la conscience prédomine.
  2. La technique est au service de la source, non l'inverse.
  3. La vénération des fétiches est une entrave à l'éveil spirituel.
  4. Le yogi est ici pour permettre aux participants de vivre l'expérience, laissant de côté son passé et son futur.
  5. A l'aide du Gong et relié à la source, il génère des mouvements d'énergie reçus par les participants.
  6. Chaque participant a sa propre expérience et en tirera ses propres conclusions.
  7. Le yogi n'interfère pas dans le chemin individuel des âmes.
  8. Chacun est disciple devant un Gong.
  9. Le faussaire méconnaît la finalité et se ment à lui-même, car il a laissé le pouvoir à l'ego qui ne peut étancher sa soif de reconnaissance.
  10. Ne voyant pas son erreur, il égare ses brebis dans l'illusion qui est la sienne, recherchant l'attention et l'admiration.
  11. C'est parce qu'il n'a pas l'humilité de l'expérience qu'il en méconnaît la nature.
  12. Les marchands du temple sont source de confusion pour le profane qui recherche une solution miraculeuse et rapide, car ils usent de fétiches et de rêves magiques pour les prendre dans leurs filets.
  13. La magie est dans la réalité vécue de l'instant, le passé et l'avenir n'ayant pas d'existence.
  14. Tel un cercle sans fin, la pratique et son résultat s'autoalimentent, bien que connaissant de multiples hauts et de multiples bas.
  15. La pratique devient alors un art sacré et le Gong l'instrument de la source.
  16. L'art canal réside dans le suivi du point vibratoire.
  17. Le point est un instant donné, tandis que le fil est le mouvement de ce point.
  18. Le Gong permet de suivre ce point grâce à sa vibration durable et variable.
  19. Cela crée une nappe vibratoire, un mouvement de l'énergie.
  20. Ce mouvement peut être une pulsation. Si pulsations il y a, elles sont créées par des schémas rythmiques simples ou complexes.
  21. Dans ce cas, la ou les pulsations deviennent des voix.
  22. La nature sonore du Gong permet de multiples voix.
  23. Le nombre de voix dépend à la fois du Gong et de celui qui en joue.
  24. Toutefois le fil doit rester défini.
  25. Ainsi déroulé par la source, le fil agit de lui-même.
  26. Le médiateur entre le Gong et la source disparaît. La frontière et les distinctions s'évanouissent.
  27. La conscience et la source sont finalement unifiées.
  28. La conscience est un point de convergence entre matière et esprit.

Chapitre III - La guérison

1 Le chemin du dehors
  1. Recevoir le son du Gong est le coeur du rituel externe.
  2. Le son du Gong induit une ou des modifications de l’état de conscience.
  3. L’état de conscience modifiée induit par le son du Gong donne accès à ce qui est en deçà.
  4. Le corps physique n’ayant plus de substance, il n’est plus un obstacle.
  5. Les corps deviennent accessibles, permettant leur exploration.
  6. Sensation physique, courant énergétique, émotion, rêve, conscience périphérique ralentie, conscience profonde, intuition, lien à l’invisible, connaissance directe, etc.
  7. Les impressions karmiques sont retrouvées, bien qu’elles soient hors du champ de vision usuel.
  8. La guérison karmique implique la résolution des impressions négatives latentes, la compréhension du monde intérieur, l’ouverture du coeur et l’acceptation de notre nature spirituelle.
  9. L’esprit se libérant des filtres, la vision s’éclaircit.
  10. Le chemin s’ouvre vers la libération.
2 Le chemin du dedans
  1. Le Gong est le miroir du dedans.
  2. La pureté de son reflet est dénuée d’intention, bien qu’ayant sa couleur propre.
  3. Ainsi chaque Gong reflète des parties de nous-même.
  4. Jouer le Gong est une méditation et un art initiatique amenant à la transformation.
  5. Le courant sonore du Gong active la mémoire des impressions qui vont s’actualiser.
  6. Par le courant sonore du Gong et la persévérance du joueur, la transmutation des impressions va s’effectuer dans le temps nécessaire, que le joueur en ait conscience ou non.
  7. Les empreintes karmiques ainsi consumées par la vibration, l’esprit s’éclaircit de lui-même.
  8. Par l’état de clarté et de vide, le coeur canal est ouvert, la Kundalini est en éveil, l’initiation prend son sens.
  9. La source créative se met à briller de mille étoiles, tout comme les vibrations du Gong activent les différentes facettes.
  10. Seule réside la couleur qui est propre à chaque âme.
  11. Le canal est ainsi prêt pour se déverser au-dehors.

Chapitre IV - Sans précédent

  1. Le Gong est la matérialisation symbolique de l’outil de transformation.
  2. Par son caractère unique et impermanent, le Nectar se déverse.
  3. Le Nectar épouse la forme du contenant.
  4. Le contenu abreuve celui qui n’attend plus.
  5. L’impossible contrôle enseigne la sagesse.
  6. La source détient le mystère de l’inconnu.
  7. La vibration affecte le contenant suivant sa nature.
  8. Même devinée, elle reste inconnaissable.
  9. Chaque contenant est à la fois seul et en interaction.
  10. De ces singularités naît la Vérité Universelle.
  11. De la fusion du contenant et du contenu jaillit la félicité.
  12. Étant conscient de sa propre nature, l’être n’a alors plus à faire.

Chapitre V - La rivière

  1. La source est en constant mouvement.
  2. Ces mouvements surprenants apportent la joie pour qui a l’esprit clair et le coeur pur.
  3. Le point vibratoire est telle la rivière qui coule et épouse chaque obstacle.
  4. Se déroule ainsi le fil des desseins mystérieux de l’Univers.
  5. Bien que ce fil soit Un, il est pour chacun multiple.
  6. Par sa première naissance, chaque ruisseau a son propre reflet et son propre parcours sinueux.
  7. Par sa deuxième naissance, chaque ruisseau s’écoule dans la grande rivière.
  8. Le reflet individuel disparu, le reflet de la grande rivière inclut alors chacun d’entre eux.
  9. De même qu’elle les inclut, elle les dépasse.
  10. Par sa troisième naissance, chaque rivière s’écoule de manière ininterrompue vers l’océan.
  11. Cela est le cycle de la transmutation de la conscience.
  12. Par sa pratique assidue, le yogi traverse les cycles jusqu’à sa non-existence.
  13. Il combat les démons et se nourrit du Nectar Céleste.
  14. De là provient l’origine de sa sagesse suprême.
  15. Cette sagesse devient la source d’une nouvelle rivière.
  16. Ceux qui ont soif y puiseront le Nectar.

Chapitre VI - L'émeraude

  1. Par sa vibration tout fut commencé et tout se terminera, étant la manifestation même de l’existence.
  2. Tourne-toi vers lui pour connaître la félicité, car il est le contentement dans ton coeur.
  3. Recueille-toi en lui et laisse couler son nectar dans tes manques et tes blessures.
  4. Vis chaque instant en sa présence et deviens un joyau responsable de chacune de tes actions.
  5. Face à lui, reconnais tes écueils, pour les traverser et te diriger vers sa flamme lumineuse et chaleureuse.
  6. Ecoute son murmure éveillé et permets-lui de guider tes pas vers ta destinée.
  7. Laisse-le embrasser ton existence pour vivre la beauté et la paix dans son royaume.
  8. Avec lui, permets à cette terre de manifester le ciel dans la tolérance, le respect, la bienveillance et le partage.
  9. Seule une conscience éclairée sait choisir entre son ego et son coeur.
  10. Le choix existe même s’il est dissimulé dans l’ombre des fausses identités.
  11. Cesse de le fuir et fais ce choix maintenant !
  12. Ainsi tu es en chemin sur la voie du Gong Yoga.

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